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    • Les outils techniques (appareils auditifs, lunettes, implants cochléaires, applications pour la communication et la mobilité, éléments d’architectures pour guider, …) peuvent être d'une grande aide pour les personnes atteintes de surdicécité congénitale. Ils offrent des possibilités de participation et une plus grande indépendance. Malheureusement, la plupart des outils doivent être modifiés pour convenir à ce public. Les outils, ou leur utilisation, doivent être adaptés autant que possible à l'individu atteint de surdicécité. En outre, les aides sont principalement destinées à soutenir l'assistance fournie par les professionnels. Les personnes atteintes de surdicécité congénitale auront toujours besoin d'un accompagnement approprié. Les outils sont principalement utilisés pour favoriser l'utilisation des sens (en particulier les sens à distance) et pour améliorer le traitement de l'information, l'interaction et la communication et/ou l'orientation et la mobilité. Les outils disponibles étant en constante évolution, il est utile de suivre les tendances du marché. L'introduction d'une aide requiert une attention particulière. En effet, il est souvent impossible d'expliquer l'utilité du dispositif aux personnes atteintes de surdicécité congénitale, et celles-ci doivent faire l'expérience de sa fonction et de sa valeur ajoutée. Cela demande de la créativité, du temps et de la persévérance de la part des proches.

      Toutes les personnes atteintes de surdicécité congénitale sont très dépendantes des autres en raison de la complexité de la situation de handicap dans laquelle elles se trouvent. Une aide et un soutien intensifs sont essentiels dans tous les aspects de la vie quotidienne. Il est donc important que les aidants acquièrent des connaissances sur la surdicécité et des compétences pour répondre au mieux à leurs besoins.

      Les aidants doivent être en mesure d'offrir de nombreux contacts physiques. Ils doivent être sensibles et capables d'interpréter des signaux difficiles à lire et d'y répondre. Ils doivent être proches et disponibles, sans pour autant prendre en charge (ou vouloir prendre en charge) toutes les activités de la personne atteinte de surdicécité, en veillant à la construction de leur autonomie (Damen & Worm, 2013).